Traduction d’un entretien réalisé par Devansh Patel.
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Elle a effectuée un bond gigantesque en passant du rôle d’assistante de réalisateur à celui de la nouvelle découverte de Bollywood. Mais, pour Sonam Kapoor, l’ascension soudaine vers la gloire et la fortune ne s’est pas passée sans prix. Dans son enfance, elle a été totalement étrangère aux us et coutumes de l’industrie cinématographique indienne. Bollywood n’était pas sa tasse de thé. Elle n’a jamais participé aux soirées auxquelles son père, Anil Kapoor, était convié. Et maintenant, elle est au centre de toutes les rumeurs. Quoi qu’il en soit, une chose est sûre: cette belle et exquise jeune fille de la famille Kapoor a appris très rapidement comment gérer cette incroyable curiosité dont elle fait l’objet.
Le compte à rebours pour le film et les débutants les plus attendus de cette année a déjà commencé. Que ressentez-vous en ce moment?Je ressens un flot d’émotions. Je suis excitée, nerveuse, heureuse … trop de choses, mon pote! Ne me demandez-pas. C’est le chaos dans mon système en ce moment.
Racontez-nous quelque chose à propos de votre léger périple entre Black et Saawariya.
C’était, en réalité, un voyage où j’ai perdue beaucoup de poids [Rire]. Entre
Black et
Saawariya, j’ai effectuée un bond de géant. Ç a a été une expérience intense de bout en bout. Nous travaillons constamment sur nous-mêmes pour nous améliorer. J’avais des génies comme Sanjay Leela Bhansali, Omung Kumar, Ravi Chandran, Anuradha Vakil, et d’autres pour me façonner, sans compter un partenaire brillant, en la personne de Ranbir Kapoor, qui jouait et improvisait avec moi. Cela a donc été l’expérience de formation la plus excitante de toute ma vie.
Votre père, Anil Kapoor, est un autodidacte qui a réussi à se maintenir même aujourd’hui dans le cinéma indien. Où pensez-vous que Saawariya vous mènera?Vous avez raison. J’ai décroché mon rôle dans
Saawariya parce que je suis la fille d’Anil Kapoor; c’est comme cela que j’ai été présentée à Sanjay Leela Bhansali, sinon vous n’auriez jamais entendu parler de moi. M. Bhansali a pris soin de tout, depuis la mèche de mes cheveux jusqu’aux ongles de mes orteils. Ce que je suis dans
Saawariya, je le dois à Sanjay Leela Bhansali. Donc, ce qui se passera après
Saawariya, sera, je l’espère, dû à ma propre contribution. Pour l’instant, je suis ici grâce à mon père et à mon metteur en scène.
Cela veut-il dire que vous n’aviez jamais eue l’intention d’intégrer le monde du cinéma, et que juste parce que Sanjay Leela Bhansali vous a dit que vous étiez belle vous avez accepté avec joie?
Oui, et c’est la vérité. Je ne voulais pas devenir actrice. C’est parce que mon père m’a présentée à M. Bhansali que je me suis retrouvée à l’assister sur le tournage de
Black. C’est pendant cette période de collaboration que Sanjay Leela Bhansali m’a dit que j’étais très belle et que je devrais jouer dans des films. Il m’a alors demandé de perdre beaucoup de poids pour pouvoir être l’héroïne de
Saawariya, le scénario d’une vie.
Comment cela a-t-il été de travailler avec un perfectionniste comme M. Bhansali?J’ai travaillée avec lui pendant quatre ans, et il n’est pas si directif en permanence. C’est un personnage haut en couleur, un être humain étonnant qui aime m’encourager - tout comme il le fait avec lui-même - à donner le meilleur de moi-même afin d’être la meilleure, et qui me traite comme sa fille. Pour cela, je lui serais éternellement reconnaissante. Personne ne peut m’aimer et m’accorder son soutien autant que lui. Il est un gourou pour moi, un maître.
On dit que Ranbir est le prochain Aamir Khan et que Saawariya est le nouveau Qayamat Se Qayamat Tak. Est-ce que cela fait de vous la future Juhi Chawla?J’adorerais être la prochaine Juhi Chawla. Elle possède le meilleur tempo comique qui soit. Elle a aussi été Miss Inde. Je ne pense pas être capable de réussir ce qu’elle a fait; mais si les gens disent cela, c’est super.
Pouvez-vous décrire votre rôle et le personnage que vous interprétez dans Saawariya?Le personnage que je joue dans
Saawariya s’appelle Sakina. Elle est l’essence même de l’amour. Sakina représente l’innocence et l’amour personnifié. Si quelqu’un souhaite apprendre comment aimer, alors il faut s’inspirer de Sakina. Elle fait preuve d’abnégation et elle est sûre de son amour. Je suis privilégiée d’avoir obtenue le rôle d’un personnage si bien écrit dès mon premier film.
Vous avez de la chance de partager l’écran avec Rani Mukherjee et Salman Khan. Comment s’est passée votre association avec deux des acteurs les plus talentueux de Bollywood?Je pense que Rani Mukherjee va bientôt devenir une légende. Elle est une des rares actrices à être spontanée et, avant tout, c’est un être humain de grande qualité. J’ai beaucoup appris d’elle. Elle respecte tout le monde et traite toute l’équipe du film sur un pied d’égalité. Elle est très sûre d’elle et c’est une bombe. Je l’aime à mort et elle est mon acteur préféré. Salman Khan est un mec cool et un type chaud. C’est le plus beau et le plus sexy de tous les êtres humains.
Est-ce votre part romantique qui s’exprime?En ce moment, je ne parle que de mon travail et je pense que vous ne me trouverez jamais de liaison avec qui que ce soit.
L’histoire d’amour sur écran entre Rishi Kapoor et Neetu Singh s’est transformée en un vrai mariage. Vous voyez-vous engagée avec Ranbir Kapoor dans un futur proche?Comme je l’ai dit, je ne vais parler que de mon travail pour le moment. Je suis amoureuse de quelqu’un et ce quelqu’un, c’est mon travail et mon film
Saawariya.
La chanson du film que je préfère est ‘Yoon Shabnami’, et Ranbir adore ‘Pari’. Quelle est votre morceau préféré?J’aime toutes les chansons, mais je peux les classer dans l’ordre: ‘Yoon Shabnami’, ‘
Jab Se Tere Naina’ et ‘
Thode Badmaash’. Lorsque j’ai envie de faire la fête, je mets ‘Yoon Shabnami’; si je me sens plus romantique, j’écoute ‘Thode Badmaash’.
Vous n’avez jamais voulue devenir une actrice, et en plus de cela, vous n’avez jamais suivi de cours d’art dramatique. Comment avez-vous alors fait face à la caméra?Je pense que c’est un avantage de ne pas avoir reçu d’apprentissage car tout ce que j’ai fait dans
Saawariya vient de mon cœur. Mais j’ai été formée par M. Bhansali et par quelques autres pendant un an. De plus, j’ai travaillée derrière la caméra et j’ai pu voir comment les acteurs et les actrices font leur métier. Cela n’a donc pas été difficile. Je pense aussi que j’ai du avoir hérité de certaines qualités de mon père. Il va falloir attendre pour voir le résultat.
Lequel des films de votre père souhaiteriez-vous revoir encore et encore?Il y’en a plusieurs, mais j’aimerait voir
Mr India,
Virasat,
Woh Saat Din et
Tezaab dans l’ordre de préférence.
Que retiendrez-vous de votre collaboration avec Ranbir Kapoor?
Ranbir est un de mes meilleurs amis. J’étais tellement heureuse d’apprendre que nous allions tourner dans le même film. Ranbir est très énergique, et en même temps, il est très agréable comme partenaire de travail. Le degré de confort entre nous est d’ailleurs visible à l’écran.
Vous êtes née et vous avez grandie dans une famille liée au monde du cinéma. Vous est-il arrivé d’accompagner votre famille dans les soirées?Non. Mon père ne m’a jamais emmenée dans ces soirées. Et je n’ai jamais eue l’occasion de rencontrer les stars du moment, les Hrithik, Abhishek, Esha, Tusshar, etc., car ils sont tous beaucoup plus âgés que moi. Je ne connais que Ranbir, et il est de la même génération que moi.
Votre mère est-elle heureuse de ce que vous faites?Oui, si je suis contente, elle l’est aussi. Elle est encore plus heureuse lorsque j’étudie.
Si vous deviez choisir entre le métier d’actrice et celui de réalisatrice dans un futur proche, que choisiriez-vous?Actrice, sans hésitation. C’est ma passion en ce moment.
Cela signifie-t-il que vous n’assisterez plus aucun réalisateur?Pour l’instant, je me concentre sur mon métier d’actrice. Je peux envisager d’être assistante de metteur en scène sur un ou deux films encore, pour M. Bhansali, je l’espère, ou pour un autre réalisateur.
Ne pensez-vous pas que la compétition entre Saawariya et Om Shanti Om ressemble de plus en plus à un de nos thrillers?
Je pense que toute cette tension est le fait des médias.
Gadar et
Lagaan sont sortis le même jour.
Lagaan a été sélectionné pour les Oscars et
Gadar a battu tous les records au box-office. Tout dépend de la façon dont vous envisagez les choses. Il y’aura toujours des discussions à chaque fois que deux grands films sortiront le même jour, mais le succès d’un film dépend de l’appréciation personnelle du spectateur en fin de compte.
Dans les bandes annonces du film, on vous voit porter des vêtements en noir et blanc très traditionnels. Dans la vie, que préférez-vous porter?Ma façon de m’habiller dépend beaucoup de mon humeur, et je ne porte que ce qui me permet de me sentir bien.
Que pensez-vous des réalisateurs qui font des films uniquement pour les spectateurs d’outremer?Je ne sais pas pour les autres réalisateurs, mais Sanjay Leela Bhansali a mis en scène un film universel et
Saawariya va plaire à tout le monde, aussi bien en Inde qu’à Londres ou qu’aux Etats-Unis.
Nous aimerions terminer cet entretien avec un message spécial à l’occasion de Diwali.Un très très joyeux Diwali à tous. Allez regarder
Saawariya, achetez beaucoup de vêtements neufs, mangez des sucreries et soyez bon avec les membres de votre famille et avec vos amis. Et utilisez les pétards avec modération, car ils sont nocifs.