Anil Kapoor commence dans le cinéma en jouant des rôles d’arrière plan, comme dans Hum Paanch, avant d’obtenir ses galons comme interprète principal dans Woh Saat Din. Mais sa carrière prend véritablement son envol durant la décennie 1980 où il est surtout apprécié pour ses rôles de tapori, de voyou, dont il propose plusieurs variations dans Tezaab, Parinda, Ram Lakhan, etc. Les chansons de ces films sont très populaires; on peut citer les fameux ‘Ek Do Teen’ et ‘One Two Ka Four’ parmi d‘autres.
Au tournant des années 1990, et avec l’arrivée d’une nouvelle génération d’acteurs (les Aamir, Salman, Shah Rukh, etc.), ses succès au box-office deviennent plus rares et il joue de plus en plus dans de grosses productions où il n’est plus l’interprète principal. Il parvient toutefois à être la tête d’affiche de certains films considérés comme des classiques du cinéma hindi. Il en va ainsi de Lamhe, de 1942 - A Love Story, de Virasat, de Taal, de Pukar (film pour lequel il obtient le très convoité National Award en 2000), et de Musafir.
N’en déplaise à certains, Anil Kapoor est, à mes yeux, le meilleur acteur indien contemporain. Acteur complet, il est à l’aise aussi bien dans les premiers rôles romantiques que ceux de justicier, de méchant ou dans des comédies, jouant souvent de plusieurs registres dans un même film. S’il se laisse quelquefois aller à la facilité dans des petits films simplets, il est indéniable qu’il est toujours capable de déployer toute la mesure de son talent quant un rôle le stimule véritablement. Le récent My Wife’s Murder en est un parfait exemple.
L’arrivée de sa fille, Sonam Kapoor, dans l’industrie cinématographique indienne peut constituer un risque pour Anil: par le passé, bien des acteurs ont dû quitter les premiers rôles avec l’entrée en scène de leur progéniture. Mais ce peut être aussi l’occasion pour Anil Kapoor d’un nouveau challenge, lui qui s’est si souvent réinventé à l’écran. Qui sait? Peut-être a-t-il encore plus d’un tour dans son sac!
(Pour des portraits plus détaillés d’Anil Kapoor, consultez Fantastikasia et Alterculture).
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