Pour tout amateur de Bollywood, l’arrivée d’une nouvelle génération de réalisateurs et d’acteurs, comme il y en aura cette année, ne peut qu’être un motif de réjouissance. En effet, la décennie 1990 qui a vu apparaître les Khans (Aamir, Salman et Shah Rukh) semble perdurer encore aujourd’hui car ces acteurs tiennent toujours le haut de l’affiche pour la simple et bonne raison que ceux qui sont arrivés après eux n’ont pas réussi à les détrôner. La même chose vaut pour les comédiennes: Aishwarya, Rani et Preity tiennent toujours la dragée haute aux starlettes qui se contentent des miettes, à savoir les films produits en dehors des grands studios.
En dépit de la très grande popularité des stars d’aujourd’hui, il est indéniable que le public attende des artistes plus en phase avec leurs styles de vie et leurs aspirations. L’Inde est un pays qui se modernise à très grande vitesse. Un film qui peut être tendance aujourd’hui peut très bien devenir obsolète, voir ringard, dans quelques mois.
D’autre part, à l’heure où de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer le nom même de « Bollywood » - les acteurs et les réalisateurs ne voulant pas qu’on les décrive comme des copies de Hollywood - on peut déduire que l’industrie cinématographique indienne est à l’aube d’une prise de conscience cruciale dont peut dépendre son avenir.
Il se peut que les fans de Bollywood veuillent que rien ne change. Mais les vrais passionnés du cinéma indien - dont j’espère faire partie - souhaitent une véritable émancipation (par rapport à Hollywood) ainsi qu’une révolution culturelle dans l’art cinématographique du sous-continent indien.
Pour toutes ces raisons nous faisons le rêve que le cinéma réalisé en Inde soit à l’aube d’une nouvelle ère. Nous sommes convaincus qu’une nouvelle page est en train de s’écrire. Sans doute suis-je naïf, mais espérer un art plus sophistiqué est le signe d’une passion sincère.
Si le cinéma indien est sur le point de changer, alors il n’est que plus justifié de s’y intéresser. M’estimant profane, je me retiens d’étudier cette mutation dans sa globalité et je tâcherais de suivre les pas d’une nouvelle comédienne: Sonam Kapoor.
À ce jour, je ne connais pratiquement rien d’elle. Je fais simplement le pari, au risque de me tromper, qu’elle en vaut la chandelle et qu’elle sera une actrice majeure du cinéma indien en train de s’écrire et de se faire. C’est un pari risqué certes, car il sera difficile à Sonam Kapoor de se faire une place - eu égard au nombre élevé de prétendantes au titre de nouvelle princesse du cinéma hindi - , mais c’est un pari que je souhaite faire. Quant à ce qu’il en adviendra, seul l’avenir nous le dira…
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire