mardi 25 septembre 2007

Les débuts de Sonam Kapoor vus par Anil Kapoor

« J’ai toujours su que Sonam allait devenir une actrice. Enfant déjà, elle était exhibitionniste. Elle saisissait la moindre occasion, au cours des réunions de famille et des anniversaires, pour se mettre à danser. Je me suis aperçus de cela très tôt. Et le père en moi se disait: « Oh, mon Dieu! Pourvu que ça ne soit pas ce que je pense. » De toute façon, je demeurais silencieux. Pendant son adolescence, elle ne m’a jamais parlé de devenir actrice. Mais la crainte que cela n’arrive un jour a toujours hanté mon esprit. »

« Elle est comme un oiseau attaché à son nid. Pendant les études qu’elle fit deux ans durant à Singapour, elle nous appelait constamment pour nous dire combien nous lui manquions. La plupart des enfants modernes veulent leur indépendance. Mais elle n’est pas comme cela. »

« Lorsqu’elle fut de retour deux ans plus tard, je fus surprise de la revoir. Bien entendu, mon expression fut de penser: « Oh! Ma fille est si belle. » Je lui ai alors conseillé de prendre une année sabbatique. C’est à ce moment-là qu’elle me fit part de son souhait de devenir l’assistante de Sanjay Leela Bhansali sur le tournage de Black. Son sens esthétique est superbe, elle l’a héritée de sa mère. »

« Et puis, un jour, Sanjay Bhansali est arrivé à la maison et nous a annoncé qu’il souhaitait engager Sonam dans son film. Ce que j’avais si longtemps redouté était devenu la réalité. Il était confiant à 90 % à son sujet. Pour les 10% restants, il dit qu’il aurait à la coacher. […] Je dois dire qu’elle doit tout ce qu’elle est aujourd’hui à Sanjay Leela Bhansali. »

« Le seul conseil que je peux lui donner est de lui dire de toujours respecter ses metteurs en scène et ses producteurs. Ils ne doivent jamais être déçus par elle. Je lui dis toujours qu’elle doit se laisser guider complètement par le réalisateur. Je pourrais également lui dire de toujours donner le meilleur d’elle-même, d’étendre son répertoire au maximum. »

« Je pense que c’est la première fois que père et fille font du cinéma simultanément. Cela ne s’est jamais produit dans notre industrie. J’ai pu voir quelques rushes de Sonam à l’écran. J’ai été agréablement surpris. Elle est très belle à l‘écran. Et l’alchimie entre Ranbir et elle est superbe. Je ne pouvais pas croire que c’était ma fille. Je ne fus point dérangé de la voir dans les scènes d’amour. Après avoir travaillé toutes ces années dans le cinéma, je sais que je ne peux ressentir de la gêne face à ce genre de chose. De plus, le scénario a considérablement évolué. Nous avons désormais une Présidente à la tête de l’Inde. Les filles valent bien mieux que les fils. Je suis véritablement fier de Sonam. »

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