samedi 29 septembre 2007

Thode Badmash - Un Peu Malicieux

Titre : Thode Badmash
Musique : Monty Sharma
Paroles : Sameer, Nusrat Badr & Sandeep Nath
Interprète : Shreya Ghoshal

Thode Badmash Ho Tum
Thode Nadan Ho Tum

Thode Badmash Ho Tum
Thode Nadan Ho Tum
Haan Magar Yeh Sach Hai
Hamari Jaana Ho Tum

Thode Badmash Ho Tum
Thode Nadan Ho Tum
Haan Magar Yeh Sach Hai
Hamari Jaana Ho Tum

Meri Saanson Ki Jhankar Ho Tum
Mera Solah Shringar Ho Tum
Meri Aankhon Ka Intezar Ho Tum
Meri Emaan Meri Shaan Mera Maan Ho Tum

Thoda Beimaaan Ho Tum
Thode Saitaan Ho Tum
Thoda Beimaaan Ho Tum
Thode Saitaan Ho Tum

Haan Magar Yeh Sach Hai
Mere Bhagwaan Ho Tum
Thode.ummmm Um U Mm M
Ummmm Nadan Ho Tum

Umm Umm Um U M Ummm
Umm Haan Haaan Haaan

Hmhmm Badmash

***

Tu es un peu malicieux
Tu es un peu naïf

Tu es un peu malicieux
Tu es un peu naïf
Oui mais il est vrai
Que tu es ma vie

Tu es un peu malicieux
Tu es un peu naïf
Oui mais il est vrai
Que tu es ma vie

Tu es le battement de mon cœur
Tu es ma parure
Tu es l’attente de mes yeux
Tu es ma foi, ma noblesse et mon honneur

Tu es un peu malhonnête
Tu es un petit diable
Tu es un peu malhonnête
Tu es un petit diable

Oui mais il est vrai
Que tu es mon dieu
Tu es un peu mmmm
Mmmmm naïf

Mmmmmmmmmm
Mmm oui oui oui

Mmmm malicieux

vendredi 28 septembre 2007

Saawariya - Mon Amour

Titre : Saawariya
Musique : Monty Sharma
Paroles : Sameer, Nusrat Badr & Sandeep Nath
Interprète : Shail Hada

Saawariya Haa Haaaa
Saawariya Haa Haa Haa
Saawariya
Hooo Saawariya

Doli Mein Bitha Ke
Sitaro Se Sajake
Zamane Se Churake
Lejayega

Saawariya Haa Haaaa
Saawariya Haa Haa Haa
Saawariya
Hooo Saawariya

Owwwowoww

Doli Mein Bitha Ke
Sitaro Se Sajake
Zamane Se Churake
Lejayega Ek Roj Tera Udke Jiya
Saawariya Haa Haaaa
Saawariya Haa Haa Haa
Saawariya
Hooo Saawariya

Yudliing

Palkon Ke Shamiyane Mein
Khwaabon Ke Har Thikane Mein
Teri Hi Parchaiya Hai
Tu To Har Lambha Yaadon Mein Hai
Teri Khamosh Pheli Nazar Ka Deewana Bana

Saawariya Haa Haaaa
Saawariya Haa Haa Haa
Saawariya
Hooo Saawariya

Doli Mein Bitha Ke
Sitaro Se Sajake
Zamane Se Churake
Lejayega

Saawariya Haa Haaaa
Saawariya Haa Haa Haa
Saawariya
Hooo Saawariya

***

Mon amour
Mon amour
Mon amour
Oh, mon amour

Il te mettra dans le palanquin
Il t’ornera d’étoiles
Il te ravira du monde
Il t’emmènera

Mon amour
Mon amour
Mon amour
Oh, mon amour

Owwwowoww

Il te mettra dans le palanquin
Il t’ornera d’étoiles
Il te ravira du monde
Il t’emmènera un jour ton prince volant

Mon amour
Mon amour
Mon amour
Oh, mon amour

Yudliing

Dans les palais de ses paupières
Dans chaque recoin de ses rêves
Il n’y a que ton ombre
Tu es dans chaque souvenir
Il est devenu fou de ton regard silencieux

Mon amour
Mon amour
Mon amour
Oh, mon amour

Il te mettra dans le palanquin
Il t’ornera d’étoiles
Il te ravira du monde
Il t’emmènera

Mon amour
Mon amour
Mon amour
Oh, mon amour

Jab Se Tere Naina - Depuis que tes yeux

Titre : Jab Se Tere Naina
Musique : Monty Sharma
Paroles : Sameer, Nusrat Badr & Sandeep Nath
Interprète : Shaan

Lage Re Lage Re Lage Re Naianwa
Lage Re Lage Re
Lage Re Lage Re Lage Re Naianwa
Lage Re Lage Re

Jab Se Tere Naina Mere Naino Se Lage Re
Jab Se Tere Naina Mere Naino Se Lage Re
Tab Se Deewana Hua Aah Haaa
Sab Se Begaana Hua
Rab Bhi Deewana Lage Re Oye Oye
Rab Bhi Deewana Lage Re Ho Hohhohho

Jab Se Tere Naina Mere Naino Se Lage Re
Tab Se Deewana Hua Aah Haaa
Tab Se Deewana Hua Aah Haaa
Sab Se Begaana Hua
Rab Bhi Deewana Lage Re Oye Oye
Rab Bhi Deewana Lage Re Ho Hohhohho

Jab Se Tere Naina Mere Naino Se Lage Re

Dhin Tak Dhin Tak Dhin Tak Dhin
Awesome

Deewana Yeh To Deewana Lage Re

Hooo Jab Se Mila Tera Ishaara
Tab Se Jagi Hai Bechainiya
Jab Se Hui Sargoshiyan
Tab Se Badhi Hai Madhossiyan

Jab Se Jude Yaara
Tere Mere Maan Ke Dhaage
Tab Se Deewana Hua Aah Haaa
Tab Se Deewana Hua Aah Haaa
Sab Se Begaana Hua
Rab Bhi Deewana Lage Re Oye Oye
Rab Bhi Deewana Lage Re

Ho Jab Re Hui Hai Tujhse Shararat
Tab Se Gaya Karar Ho Hoo
Jab Se Tera Achal Dhala
Tab Se Koi Jaadoo Chala

Jab Se Tujhe Paaya
Yeh Jiya Dhak Dhak Bhaage Re
Tab Se Deewana Hua Aah Haaa
Tab Se Deewana Hua Aah Haaa
Sab Se Begaana Hua
Rab Bhi Deewana Lage Re Oye Oye
Rab Bhi Deewana Lage Re Ho Hohhohho
Jab Se Tere Naina Mere Naino Se Lage Re

***

Les regards se sont croisés
Les regards se sont croisés

Depuis que nos regards se sont croisés
Depuis que nos regards se sont croisés
Je suis devenu fou ouh houu
Je suis devenu séparé de tous
Même dieu semble épris de toi
Même dieu semble épris de toi

Depuis que nos regards se sont croisés
Je suis devenu fou ouh houu
Je suis devenu fou ouh houu
Je suis devenu séparé de tous
Même dieu semble épris de toi
Même dieu semble épris de toi

Depuis que nos regards se sont croisés

Dhin Tak Dhin Tak Dhin Tak Dhin
Superbe

Fou, il semble être fou

Depuis que j’ai eu un signe de ta part
L’intranquillité s’est éveillée
Depuis que la honte s’est emparée de moi
L’inconscience a grandi

Depuis que se sont scéllés
Les liens entre nos cœurs
Je suis devenu fou ouh houu
Je suis devenu fou ouh houu
Je suis devenu séparé de tous
Même dieu semble épris de toi
Même dieu semble épris de toi

Depuis que tu m’as taquiné
La tranquillité s’en est allée
Depuis que ton foulard s’est déployé
Une certaine magie a jouée

Depuis que tu es mienne
Cette vie s’enfuit à toute allure
Je suis devenu fou ouh houu
Je suis devenu fou ouh houu
Je suis devenu séparé de tous
Même dieu semble épris de toi
Même dieu semble épris de toi

Depuis que nos regards se sont croisés

Les chansons de Saawariya en traduction française

En attendant de pouvoir acheter la bande originale du nouveau film de Sanjay Leela Bhansali, Saawariya, chez les disquaires ou en ligne, je vous propose dans les prochaines notes les paroles des principales chansons en version originale ainsi qu’en traduction française.

mercredi 26 septembre 2007

Anil Kapoor est devenu un collègue de Sonam Kapoor

« Je suis épaté quand je vois la perfection de Sonam à l’écran », dit son père Anil Kapoor. « Sachant qu’elle a donnée le meilleur d’elle-même, je me sens tellement anxieux à propos de Saawariya. Maintenant, nous ne pouvons qu’attendre les réactions. Vous savez, quand je l’ai vu pour la première fois dans les extraits du film, je ne regardais pas qu’elle, je regardais le film dans son ensemble. Il y a un père et un artiste de cinéma en moi qui regardent Saawariya avec fierté. Mon intimité avec le cinéma me permet de reconnaître l’excellence du film. Sonam se trouve dans une situation où elle ne peut que gagner. »

« Sonam est soutenu par Sony Pictures et par Sanjay Leela Bhansali. Elle n’aurait pas pu mieux commencer. Il y a tellement de sincérité dans ce film. En fait, on peut dire que Sanjay a pris en main mes responsabilités à l’égard de Sonam. Je ne crois pas que j’aurais été capable de mieux faire pour le lancement de la carrière de Sonam. »

« D’ailleurs, je n’ai jamais su que Sonam souhaitait devenir une actrice. Sa décision fut une véritable surprise. Lorsque j’ai appris cela, Sanjay Leela Bhansali travaillait déjà avec elle. »

« Sonam possède une véritable présence. Que puis-je dire d’elle? C’est ma fille. Je veux simplement qu’elle travaille dur et qu’elle prenne soin d’elle. Il faut qu’elle prenne son pied. Elle m’a surpris dans Saawariya, mais elle a une longue route à parcourir. »
« J’ai toujours travaillé dur et je me suis toujours surpassé durant toute ma vie. Je n’en attendrais pas moins de Sonam. On ne gagne rien facilement dans la vie. Travailler dur est la seule façon de réussir. Je ne crois pas qu’il suffise de s’asseoir et d’attendre que la destinée se charge de tout. Ne pas s’endormir, travailler, toujours travailler, voilà selon moi les clés pour atteindre l’excellence. »

« C’est à la force des poignées que je suis arrivé là où je suis. Les gens n’avaient aucune attente vis-à-vis de moi, alors qu’on espère beaucoup de Sonam. Plus que d’être la fille de son père, les espoirs viennent du fait qu’elle est l’héroïne de Bhansali. Avec Sanjay et Sonam la tradition du gourou et de son disciple est de retour. Il a été, autant que moi, un père pour elle. La façon dont il a coaché Ranbir Kapoor et Sonam est incroyable. J’aurais aimé avoir un Sanjay Bhansali pour lancer ma carrière. Le produit final et les réactions sont fantastiques. »

« Rishi Kapoor et moi nous nous connaissons depuis longtemps. Nous ne nous voyons pas tous les jours, mais nous avons toujours été proches. Ma mère et la mère de Rishi - Krishna Raj Kapoor - sont des amies depuis plus de cinquante ans. Elles ne passent pas une journée sans se contacter. Nos deux familles partagent un lien très fort. »

« C’est vrai que l’arrivée de Sonam rend les choses différentes. Soudain, je me sens découvert. Sonam est là pour rappeler aux gens du cinéma que je ne suis plus tout à fait jeune! »

mardi 25 septembre 2007

Les débuts de Sonam Kapoor vus par Anil Kapoor

« J’ai toujours su que Sonam allait devenir une actrice. Enfant déjà, elle était exhibitionniste. Elle saisissait la moindre occasion, au cours des réunions de famille et des anniversaires, pour se mettre à danser. Je me suis aperçus de cela très tôt. Et le père en moi se disait: « Oh, mon Dieu! Pourvu que ça ne soit pas ce que je pense. » De toute façon, je demeurais silencieux. Pendant son adolescence, elle ne m’a jamais parlé de devenir actrice. Mais la crainte que cela n’arrive un jour a toujours hanté mon esprit. »

« Elle est comme un oiseau attaché à son nid. Pendant les études qu’elle fit deux ans durant à Singapour, elle nous appelait constamment pour nous dire combien nous lui manquions. La plupart des enfants modernes veulent leur indépendance. Mais elle n’est pas comme cela. »

« Lorsqu’elle fut de retour deux ans plus tard, je fus surprise de la revoir. Bien entendu, mon expression fut de penser: « Oh! Ma fille est si belle. » Je lui ai alors conseillé de prendre une année sabbatique. C’est à ce moment-là qu’elle me fit part de son souhait de devenir l’assistante de Sanjay Leela Bhansali sur le tournage de Black. Son sens esthétique est superbe, elle l’a héritée de sa mère. »

« Et puis, un jour, Sanjay Bhansali est arrivé à la maison et nous a annoncé qu’il souhaitait engager Sonam dans son film. Ce que j’avais si longtemps redouté était devenu la réalité. Il était confiant à 90 % à son sujet. Pour les 10% restants, il dit qu’il aurait à la coacher. […] Je dois dire qu’elle doit tout ce qu’elle est aujourd’hui à Sanjay Leela Bhansali. »

« Le seul conseil que je peux lui donner est de lui dire de toujours respecter ses metteurs en scène et ses producteurs. Ils ne doivent jamais être déçus par elle. Je lui dis toujours qu’elle doit se laisser guider complètement par le réalisateur. Je pourrais également lui dire de toujours donner le meilleur d’elle-même, d’étendre son répertoire au maximum. »

« Je pense que c’est la première fois que père et fille font du cinéma simultanément. Cela ne s’est jamais produit dans notre industrie. J’ai pu voir quelques rushes de Sonam à l’écran. J’ai été agréablement surpris. Elle est très belle à l‘écran. Et l’alchimie entre Ranbir et elle est superbe. Je ne pouvais pas croire que c’était ma fille. Je ne fus point dérangé de la voir dans les scènes d’amour. Après avoir travaillé toutes ces années dans le cinéma, je sais que je ne peux ressentir de la gêne face à ce genre de chose. De plus, le scénario a considérablement évolué. Nous avons désormais une Présidente à la tête de l’Inde. Les filles valent bien mieux que les fils. Je suis véritablement fier de Sonam. »

lundi 24 septembre 2007

Sonam Kapoor se met au pas

Depuis quelques années, la salsa redevient tendance dans le monde entier. A Paris, cet été, les clubs de salsa ont étés particulièrement actifs et fréquentés. Et Bollywood n’échappe pas à cette mode. Dans Holiday, Dino Morea joue ainsi un prof de danse latine dans un hôtel de Goa. Dans Dhoom, alors que Kabir (John Abraham) dévalise le coffre-fort d’un hôtel de Goa (décidément), l’inspecteur Jai Dixit (Abhishek Bachchan) et son compère Alibhai (Uday Chopra) dansent la salsa. (Dommage qu’ils n’aient pas emmenés avec eux leur acolyte qui s’était déguisé en fleuriste pour planquer une banque un peu plus tôt dans le film. La police indienne est vraiment trop cool: être capable de danser un numéro endiablé à deux minutes de l’arrestation d’un gang spécialisé dans le hold-up à moto, chapeau!).

Auparavant, dans le désormais classique Kal Ho Naa Ho, Preity Zinta et Saif Ali Khan s’initient à la salsa. Dans ce film, ces acteurs interprètent des personnages timides ou mal dans leur peau. Naina (Preity Zinta) personnifie très bien cette attitude. Elle vit dans une famille où il est difficile de s’épanouir. Elle assume des responsabilités d’adulte et n’hésite pas à mettre de l’ordre lorsque ça barde entre sa mère et sa grand-mère. Dans une grande partie du film, elle fait une de ces têtes, comme si tous les malheurs du monde s’étaient d’un coup abattus sur elle. Kal Ho Naa Ho raconte l’histoire de cette fille et de son éveil à la vie. C’est une orpheline qui s’est tout simplement refusé à vivre. Suite à sa rencontre avec Shah Rukh, elle se libère par toute une série d’étapes plus ou moins drôles. Elle apprend ainsi à rire. On se rappelle de sa cuite au Club Nirvana, où elle s’éclate sur le tube ‘It’s the time to Disco’.

La courte scène dans laquelle elle apprend la salsa avec Saif Ali Khan est très parlante. Elle et lui sont encore gauches, comparés aux autres élèves, mais la Naina du début du film a parcouru un long chemin. Regardez ses vêtements. La salsa opère sa métamorphose. Naina est devenue hyper-féminine. Son sourire épanouie est à mille lieues de la jeune garce binoclarde du début. La salsa est réputée pour son aspect sensuel. Le choix de cette danse par le scénariste Karan Johar signifie simplement que Naina est désormais prête pour l’amour. La salsa est l’instrument de l’émancipation de la jeune fille.

Mis à part l’utilisation des chorégraphies latines dans les films, les acteurs de Bollywood se mettent à apprendre ces styles de danse. Sonam Kapoor s’y est mise il ya quelques mois et, selon les dires de son instructeur, elle maîtrise déjà la salsa, la samba, le chachacha , la rumba et la valse. Ce qui différencie les acteurs indiens de leurs confrères étrangers, c’est leur aptitude à danser. C’est même une condition majeure pour faire carrière à Bollywood. Si, maintenant, en plus du Bharatanatyam, ils se mettent au tango et aux claquettes, ils vont finir par devenir imbattables. Allez, vas-y Sonam, que la grâce soit avec toi!

mercredi 19 septembre 2007

Soirée de gala pour Saawariya

Le compte à rebours a commencé pour Saawariya. A quelques semaines de la sortie du nouvel opus de Sanjay Leela Bhansali, les événements promotionnels pour le lancement du film se succèdent à un rythme soutenu. Après la sortie de la première bande annonce, quelques privilégiés triés sur le volet ont pu assister, le week-end dernier, à la présentation officielle de la musique de Saawariya. Ce fut un événement grandiose, à la mesure des créations de Bhansali, qui fut lui même l’organisateur de la soirée.

Outre la musique, le point d’orgue de la cérémonie fut sans conteste la présentation aux médias des deux jeunes acteurs qui font leurs débuts dans Saawariya: Ranbir Kapoor et Sonam Kapoor. Jusque-là, ces deux futures têtes d’affiche avaient étés soigneusement tenues à l’écart des médias. Bhansali craignait que trop d’attention n’affecte leur innocence, lui qui souhaitait absolument préserver leur innocence comme élément essentiel de son film romantique.
« Je ne souhaitais pas dévoiler les visages de Sonam et de Ranbir », déclara Bhansali, en larmes. « Je les considère comme mes propres enfants. Tout comme Saawariya. J’ai l’impression que mes enfants me quittent à présent et qu’ils vont à la rencontre du public. » Il ajouta ensuite que le tournage de Saawariya avait été pour lui la période la plus excitante de sa carrière: « [Ranbir et Sonam] sont comme mes propres enfants, et le temps passé avec eux a complètement changé ma vision de la vie et modifié mon regard sur le cinéma. Je me sens de nouveau vivant, tout à coup. » Ce qui laisse augurer de belles œuvres pour l’avenir d’un réalisateur qui est déjà l’un des plus innovants du sous-continent. Un artiste qui parvient à renouveler son imaginaire dans un laps de temps si court est une rareté dans une industrie où le recyclage des vieilles recettes est devenue une seconde nature.
Sonam Kapoor fit son entrée au bras de Salman Khan avant d’être rejoint par Ranbir Kapoor, escorté, quant à lui, par Rani Mukherjee. A noter que Salman et Rani sont également à l’affiche de Saawariya.
Les familles respectives des deux nouveaux acteurs étaient présentes pour les encourager. Et l’émotion était palpable ce soir-là, puisqu’en plus de Sanjay Leela Bhansali, presque tout le monde - de Rishi, à Sonam, en passant par Anil - finit par fondre en larmes. Ce fut certainement un des grands moments cinématographiques de l’année, une sorte de passage de témoin entre trois générations d’artistes; une histoire de famille aussi puisque trois acteurs du siècle précédent (Rishi, Neetu et Anil) passaient le flambeau à leurs enfants dans l’espoir qu’ils laissent, à leur tour, leur empreinte dans l’histoire du cinéma du XXIè siècle. (On peut parier qu’une soirée aussi bien orchestrée sera forcément en bonus du DVD).

mardi 18 septembre 2007

La bande annonce de Saawariya fait sensation

Les privilégiés qui ont pu visionner la bande annonce officielle de Saawariya ne cachent pas leur enthousiasme. Le New York Times décrit ainsi la vidéo: « Une Indienne habillée d’une robe perlée fluide glisse dans un bassin. Une moustiquaire caresse son amoureux. Et aux sonorités de la musique folklorique indienne, des femmes en tuniques virevoltent. »

Le clip semble avoir ravi les spectateurs qui l’attendent depuis des mois maintenant. La réaction du public semble en tout cas donner du baume au cœur à Sanjay Leela Bhansali, qui déclare: « Je suis comblé! Je prends conscience des attentes du public vis-à-vis de Saawariya, et la minute trente de bande annonce a suffie pour obtenir un accueil magnifique. »

Selon les échos qu’il a pu en avoir, les spectateurs « réagissent aux couleurs, aux costumes et à la musique. Les gens analysent chaque plan de la bande annonce. […] Les audiences de tous les âges ont réservés un accueil chaleureux aux deux nouveaux acteurs [Ranbir Kapoor et Sonam Kapoor], malgré le fait qu’ils ne jouent pas et ne s’habillent pas comme le couple métro-centrique que l’on voit d’habitude; et l’on n’a même pas montré leurs visages dans la bande annonce. »

Voilà qui est dit. De quoi nous rassurer quant on sait que les personnages ne seront pas vêtus d’habits de marque comme c‘est trop souvent le cas dans le monde de Bollywood. Cela nous conforte dans nos attentes d’un autre cinéma indien où le mot exotique rime et correspond à authentique.

lundi 17 septembre 2007

Qui est Anil Kapoor?

Cet acteur qui a connu son heure de gloire dans les années 1980 est né le 24 décembre 1957. Fils du célèbre producteur Surinder Kapoor, Anil Kapoor est également lié à la famille de Raj Kapoor.

Anil Kapoor commence dans le cinéma en jouant des rôles d’arrière plan, comme dans Hum Paanch, avant d’obtenir ses galons comme interprète principal dans Woh Saat Din. Mais sa carrière prend véritablement son envol durant la décennie 1980 où il est surtout apprécié pour ses rôles de tapori, de voyou, dont il propose plusieurs variations dans Tezaab, Parinda, Ram Lakhan, etc. Les chansons de ces films sont très populaires; on peut citer les fameux ‘Ek Do Teen’ et ‘One Two Ka Four’ parmi d‘autres.



Au tournant des années 1990, et avec l’arrivée d’une nouvelle génération d’acteurs (les Aamir, Salman, Shah Rukh, etc.), ses succès au box-office deviennent plus rares et il joue de plus en plus dans de grosses productions où il n’est plus l’interprète principal. Il parvient toutefois à être la tête d’affiche de certains films considérés comme des classiques du cinéma hindi. Il en va ainsi de Lamhe, de 1942 - A Love Story, de Virasat, de Taal, de Pukar (film pour lequel il obtient le très convoité National Award en 2000), et de Musafir.

N’en déplaise à certains, Anil Kapoor est, à mes yeux, le meilleur acteur indien contemporain. Acteur complet, il est à l’aise aussi bien dans les premiers rôles romantiques que ceux de justicier, de méchant ou dans des comédies, jouant souvent de plusieurs registres dans un même film. S’il se laisse quelquefois aller à la facilité dans des petits films simplets, il est indéniable qu’il est toujours capable de déployer toute la mesure de son talent quant un rôle le stimule véritablement. Le récent My Wife’s Murder en est un parfait exemple.

L’arrivée de sa fille, Sonam Kapoor, dans l’industrie cinématographique indienne peut constituer un risque pour Anil: par le passé, bien des acteurs ont dû quitter les premiers rôles avec l’entrée en scène de leur progéniture. Mais ce peut être aussi l’occasion pour Anil Kapoor d’un nouveau challenge, lui qui s’est si souvent réinventé à l’écran. Qui sait? Peut-être a-t-il encore plus d’un tour dans son sac!

(Pour des portraits plus détaillés d’Anil Kapoor, consultez Fantastikasia et Alterculture).

samedi 15 septembre 2007

Qui est Sonam Kapoor?


Née le 9 juin 1985, Sonam Kapoor est la fille aînée de l’acteur Anil Kapoor (Ram Lakhan, Lamhe, Salaam-E-Ishq)et de la styliste en joaillerie et femme d’affaires Sunita Kapoor. Elle vient d’une famille très impliquée dans le cinéma indien puisque ses oncles sont le producteur réputé Boney Kapoor et l’acteur Sanjay Kapoor.

Nous aurons l’occasion, dans les semaines à venir, de mieux faire connaissance avec Sonam; mais retenons, pour le moment, ses antécédents dans l’industrie cinématographique. La future actrice a, en effet, été l’assistante du grand réalisateur Sanjay Leela Bhansali lorsque celui-ci mettait en scène le film Black.

Quant à l’avenir, Sonam Kapoor s’apprête à faire ses débuts sur les écrans en tant qu’actrice dans Saawariya (sortie prévue le 9 novembre 2007), du même Sanjay Leela Bhansali, aux côtés du débutant Ranbir Kapoor, lui aussi affilié aux films hindustanis puisque ses parents sont les acteurs Rishi Kapoor (Bobby, Kabhi Kabhie, Hum Tum) et Neetu Singh-Kapoor (Amar Akbar Anthony) et que son grand-père fut le légendaire Raj Kapoor (Aawara, Shree 420, Barsaat).

jeudi 13 septembre 2007

Saawariya: un film indien?

Dans ma note inaugurale, je fustigeais l'hollywoodisation grandissante du cinéma indien. Les films tels que Jhoom Baraabar Jhoom, sont souvent superficiels, insipides et me donnent le tournis. L'absence de contenu de ce genre de production provoque souvent une sensation de vertige. Or, il s'avère que Saawariya, le film dans lequel Sonam Kapoor va faire ses débuts, est le premier film indien à être produit par un studio de Hollywood, en l'occurence Sony Pictures. Cette irruption dans le financement même des oeuvres peut faire craindre, de façon justifiée, une véritable main-mise de Hollywood sur la création cinématographique indienne. On sait très bien qu'aux Etats-Unis même, certains grands réalisateurs doivent se soumettre aux desiderata des grands studios qui ont la prérogative sur le final cut.

Mais on peut espérer que le prestige de Sanjay Leela Bhansali, réalisateur entre autres de Devdas lui permette de garder l’entier contrôle sur son nouveau film. L’enthousiasme du président de Sony Pictures Entertainment peut laisser croire que la vision artistique du metteur en scène de Black sera respectée. Amy Pascal a ainsi déclaré bien avant le début du tournage de Saawariya que « l’œuvre de Sanjay Leela Bhansali appartient à une classe à part. Nous sommes très honoré d’être associé à l’un des réalisateurs indiens les plus révérés. » Par ailleurs, Bhansali lui-même a récemment indiqué qu’aucun « compromis ne lui avait été demandé sur ce film. »

Allez, un peu d’optimisme, sinon on n’en finira plus de désespérer, car en plus d’être américain, le studio Sony Pictures appartient au géant japonais de l’électronique Sony.

Alors, Saawariya sera-t-il un film américain, nippon ou indien? Attendons de voir si les personnages de Bhansali se gaveront de Coca-Cola ou de sushi, comme cela est malheureusement trop tendance dans les films hindi d’aujourd’hui. Où est passé le masala?

mercredi 12 septembre 2007

Pourquoi un blog dédié à Sonam Kapoor?

Pour tout amateur de Bollywood, l’arrivée d’une nouvelle génération de réalisateurs et d’acteurs, comme il y en aura cette année, ne peut qu’être un motif de réjouissance. En effet, la décennie 1990 qui a vu apparaître les Khans (Aamir, Salman et Shah Rukh) semble perdurer encore aujourd’hui car ces acteurs tiennent toujours le haut de l’affiche pour la simple et bonne raison que ceux qui sont arrivés après eux n’ont pas réussi à les détrôner. La même chose vaut pour les comédiennes: Aishwarya, Rani et Preity tiennent toujours la dragée haute aux starlettes qui se contentent des miettes, à savoir les films produits en dehors des grands studios.
En dépit de la très grande popularité des stars d’aujourd’hui, il est indéniable que le public attende des artistes plus en phase avec leurs styles de vie et leurs aspirations. L’Inde est un pays qui se modernise à très grande vitesse. Un film qui peut être tendance aujourd’hui peut très bien devenir obsolète, voir ringard, dans quelques mois.
D’autre part, à l’heure où de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer le nom même de « Bollywood » - les acteurs et les réalisateurs ne voulant pas qu’on les décrive comme des copies de Hollywood - on peut déduire que l’industrie cinématographique indienne est à l’aube d’une prise de conscience cruciale dont peut dépendre son avenir.
Il se peut que les fans de Bollywood veuillent que rien ne change. Mais les vrais passionnés du cinéma indien - dont j’espère faire partie - souhaitent une véritable émancipation (par rapport à Hollywood) ainsi qu’une révolution culturelle dans l’art cinématographique du sous-continent indien.
Pour toutes ces raisons nous faisons le rêve que le cinéma réalisé en Inde soit à l’aube d’une nouvelle ère. Nous sommes convaincus qu’une nouvelle page est en train de s’écrire. Sans doute suis-je naïf, mais espérer un art plus sophistiqué est le signe d’une passion sincère.
Si le cinéma indien est sur le point de changer, alors il n’est que plus justifié de s’y intéresser. M’estimant profane, je me retiens d’étudier cette mutation dans sa globalité et je tâcherais de suivre les pas d’une nouvelle comédienne: Sonam Kapoor.
À ce jour, je ne connais pratiquement rien d’elle. Je fais simplement le pari, au risque de me tromper, qu’elle en vaut la chandelle et qu’elle sera une actrice majeure du cinéma indien en train de s’écrire et de se faire. C’est un pari risqué certes, car il sera difficile à Sonam Kapoor de se faire une place - eu égard au nombre élevé de prétendantes au titre de nouvelle princesse du cinéma hindi - , mais c’est un pari que je souhaite faire. Quant à ce qu’il en adviendra, seul l’avenir nous le dira…